I   A   V    -   O   R   L   É   A   N   S 

Ce blog est un outil pour les étudiants participant à l'ARC «Espace du livre / édition et création». 
Il permettra de préciser certains notions abordées lors des séances d'atelier et de communiquer des informations complémentaires.

EL/éc

Atelier de recherche et de création pour les étudiants de 4e et 5e années. 
Cet atelier est dirigé par les enseignantes sophie monville, historienne de l'art et joëlle labiche, graphiste. 

Intervenant extérieur, invité au second semestre : 
emmanuel cyriaque, directeur des éditions hyx.

vendredi 28 novembre 2008

Bilan du 28 novembre





Lecture par Cécile Ingarao * : Psychopathologie de la vie quotidienne, Sigmund Freud, Petite Bibliothèque Payot. Chapitre 9, pages 205-209.
Ce qui est apparu central dans cet extrait, c'est la question de la méthode (observation et analyse).
Cécile nous a expliqué son choix comme une volonté de résonnance avec son domaine d'étude : les gestes du quotidien. 
Extrait de sa fiche de situation : « Comment notre corps s'exprime-t-il au quotidien ? J'aimerais que ce livre soit un espace dédié aux gestes involontaires-inconscients mais récurrents. »

Présentation par Vanessa Gonçalves ** de ses impressions après sa visite à la Biennale de Saint-Étienne :
Présentation de la manifestation en général et du pavillon des écoles d'art en particulier. (voir son blog)

Présentation par une partie des étudiants de l'état des recherches :
• Le fait de présenter systématiquement les différentes étapes de la démarche sous la forme d'un livre permet de se confronter aux contraintes spécifiques de ce support et peu à peu de les maîtriser.
• Re-cadrage sur la méthodologie de recherche et sur les étapes de réalisation.

Nous avons remarqué que certains blogs sont presque abandonnés. 
Nous tenons beaucoup à ce que ce travail de présentation et d'analyse soit réalisé.
Cet « outil » doit être appréhendé comme un journal de bord permettant de « penser à voix haute » et de confronter vos propositions à l'avis de l'ensemble du groupe. 
De plus, il vous permet de communiquer avec d'autres modes que celui du cahier traditionnel (vidéo, liens…).
Exploitez-les au maximum ! Essayez de vous surprendre !


Quelques nouvelles…

• Un nouveau blog à consulter. Celui de Frédéric Rauzy, étudiant en 5e année à l'iav.
Son blog est traité comme un support de réflexion pour la conduite de ses recherches et la mise en œuvre de ses réalisations.

• La librairie Les Temps Modernes propose un série de rencontre la semaine prochaine. Informations sur leur blog.

mercredi 26 novembre 2008

Programme pour le vendredi 28 novembre :


• Lecture :
Cécile Ingarao.
Vanessa Gonçalves nous fera part de ses impressions après son voyage à Saint-Étienne.

Présentation des premières séries de livres.
Nous verrons en priorité les étudiants qui n'ont pu exposer leur travail la semaine passée. Mais notre projet est de voir les propositions et d'entendre les présentations de tous.
• Nous reportons la table ronde autour des recherches théoriques à la semaine prochaine.

• Penser à vous munir de vos appareils photos pour enregistrer des traces de ce « premier vrai bilan ».

• Nous avons déjà évoqué la plate-forme d'art contemporain Rhinocéros de Strasbourg. Nous vous encourageons à consulter leur site et leur blog qui vous donneront des informations très liées à vos recherches.

• Pour mémoire, signet du blog de Marion Pedebernade, ancienne étudiante de l'IAV, dnsep 2006.

mardi 25 novembre 2008

Notes du jour, inspirées par le commentaire sur la lecture d'Edouard


Sur le livre et la lecture, sur l'expérience de l'œuvre et la création, quelques fragments extraits des
Lettres à un jeune poète de Rainer Maria Rilke ; pour vous donner aussi l'envie d'en lire plus ...

Une oeuvre d'art est bonne si elle provient de la nécessité. Dans cette façon de prendre origine réside ce qui la juge : il n'est pas d'autre jugement.
(Paris, le 17 février 1903)

« De tous mes livres, quelques-uns seulement me sont indispensables ; il en est deux qui se trouvent toujours parmi les choses que j'ai avec moi, où que je sois. 
(..) Procurez-vous le petit volume Six nouvelles de J.P. Jacobsen et son roman Niels Lyhne, et commencez, dans le premier volume, la première nouvelle qui s'intitule "Mogens". Un monde va vous submerger, le bonheur, la richesse, l'inconcevable grandeur d'un monde. Vivez un moment dans ces livres, apprenez d'eux ce qui vous paraît mériter d'être appris, mais avant tout, aimez-les. »
(Viareggio, près Pise (Italie), le 5 avril 1903)

« Très cher Monsieur Kappus : j'ai longtemps laissé de vous une lettre sans réponse (...). C'était votre lettre du 2 mai, vous vous en souvenez certainement. Quand je la lis, comme en ce moment, dans le grand silence de ce lointain, alors votre beau souci de la vie me touche plus encore qu'il ne m'a été sensible à Paris, où tout résonne autrement et se perd, du fait de l'énorme vacarme dont tremblent les choses.
Ici, où m'entoure un immense pays, sur lequel passent les vents venus des mers, ici je sens qu'à ces questions et à ces sentiments qui ont dans leurs profondeurs une vie propre, personne nulle part ne saurait apporter de réponses, car même les meilleurs se fourvoient dans les mots quand ils ont à faire entendre du très subtil, du presque indicible. Mais je crois néanmoins que vous n'aurez pas à rester sans solution si vous vous en tenez à des choses semblables à celles où mes yeux maintenant se récréent. Si vous vous en tenez à la Nature, à ce qu'il y a en elle de simple, de petit, que presque personne ne voit, et qui, sans qu'on y prenne garde, peut devenir le grand, l'incommensurable ; si vous avez cet amour de l'infime, et si vous essayez tout simplement, en serviteur, de gagner la confiance de ce qui a l'air pauvre : alors tout vous deviendra plus facile, plus cohérent, et en quelque sorte plus conciliant, non, peut-être, pour l'intelligence qui, étonnée, reste en arrière, mais dans votre conscience la plus intime, dans votre être éveillé et dans votre savoir. (...) Je voudrais aussi bien que je le puis, vous prier, cher Monsieur, d'être patient envers tout ce qu'il y a d'irrésolu dans votre cœur et d'essayer d'aimer les questions elles-mêmes comme des chambres fermées, comme des livres écrits dans une langue étrangère. N'allez pas maintenant chercher des réponses qui ne peuvent vous être données puisque vous ne pourriez pas les vivre. Et il s'agit de tout vivre. Vivez maintenant les questions. Peut-être en viendrez-vous à vivre peu à peu, sans vous en rendre compte, un jour lointain, l'entrée dans la réponse. »
(actuellement à Worpswede près Brême, le 16 juillet 1903)

Et puis un dernier mot, pour Chloé : « Seules les choses me parlent ... »

samedi 22 novembre 2008

Séance du 21 novembre

La lecture :
Comme chaque semaine, la séance débute par une lecture. 
Édouard Dupont nous a offert la lecture de quelques pages de La transfiguration du banal de Arthur Coleman Danto, paru en France en octobre 1989 (la date est importante pour situer le propos) au Seuil. L'extrait (chapitre 1 : Œuvres d'art et simples objets réels pages 29 à 33) qu'il nous a lu, conduit à réfléchir au statut des œuvres d'art.
Quelques notions déjà évoquées lors de discussions passées ont été rappelées :
L'œuvre "transformée" par le récit (confer l'article d'Olivier Céna).
L'Aura de l'œuvre, confer L'œuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique de Walter Benjamin
L'influence de la pensée de Duchamp dans notre rapport aux œuvres.
La question de la primauté de la main (Sol Lewitt et Kippenberger).


Mise au point et précisions :
À ce stade de la recherche, un bilan s'impose.
Sophie Monville nous a adressé un texte récapitulant ses impressions après la lecture des blogs et des fiches de situation :
  • Arc du livre, édition et création, note sur l'avancement de la recherche, nov 2008
  • Pour aborder le quotidien, le projet propose -et suppose- une étude documentée du sujet, une façon de partir à sa découverte*, pour en tirer une mœlle, un fil conducteur en même temps qu'un matériau, composé de prélèvements, enregistrements, notes (réalisés selon les moyens choisis par chacun : dessin, graphisme, photo, écriture ... ), point de départ des développements plastiques et du récit.
  • Le récit : il s'élabore de lui-même au cours de ces pérégrinations et de la découverte du quotidien, il fait état d'une réflexion propre qui se construit au fur et à mesure du travail, ou d'un parti pris plus radical, mais dans tous les cas il est partie prenante du projet à toutes les étapes de la recherche (il ne peut être une production artificielle et à posteriori, quoique ...), dans un mouvement permanent l'un vers l'autre de la pensée et du faire.  
  • Il pourra ainsi être le journal ou la chronique des investigations, il pourra également partir d'un constat "clinique" et embrayer sur "une fiction aux allures quotidiennes", il pourra encore exposer une réflexion, un point de vue, présenter une définition du quotidien ou choisir d'en montrer les rouages ou plus simplement les composants.
  • On voit donc bien qu'il est fondamental de partir de l'observation, ou étude, en se focalisant sur un aspect ou plusieurs du quotidien, pour faire des choix de propos et de mises en oeuvre : quel protocole, quels outils graphiques et plastiques, quel usage du livre, pour quel discours ?
  • Ces questions aujourd'hui nous intéressent plus que leurs réponses, que nous n'aurons que dans quelques mois !!
  • * A la découverte du quotidien, Bruce Bégout, éditions Allia, 2005 
À partir de ce texte, nous avons échangé un certain nombre de remarques :
Qu’est-ce qui relève du quotidien dans ce qui est exploré jusqu’à maintenant ? 
Comment ne pas s’enfermer dans une exploration trop 
« nombriliste » ? 
N’est il pas temps de se poser la question du quotidien d’une façon plus élargie ? 
Il s'agit très rapidement de porter le regard vers l’extérieur afin de ne pas démarrer la recherche « ex nihilo » mais à partir d’un terrain mieux cerné.
Or, pour l’instant, nous avons plutôt une succession de petites histoires personnelles (addition de journaux intimes) qui ne nous aident pas à comprendre ce qu’est le quotidien.
« Observer le quotidien, c’est avoir quelque chose à en dire »

Pour tous, il s'agit maintenant de faire la différence entre le moteur de la recherche qui est souvent de l'ordre de l'intime, et le sujet de la recherche.

Deux exemples parmi ceux évoqués vendredi : 
Marianne pourrait glisser de sa préoccupation première « je ne sais pas qui je suis »  (qui est le moteur de la recherche)  vers l'étude des antagonismes entre deux notions « la singularité et la norme ».
Pour Édouard, il pourrait s'agir de passer de «  je m’observe dans les rituels de ma vie » à  « répétition et variation : la nécessité ou le poids (?) des habitudes ». 

Premier bilan des réalisations au regard des remarques évoquées plus haut :



Synthèse :
Chaque étape (observation, enregistrement, restitution) doit être présentée en se confrontant aux contraintes du livre (remarque pour tous mais particulièrement Cécile et Camille)
Utiliser davantage les qualités physiques du livre et de la page pour renforcer le propos (Mathilde)
Définir des régles pour organiser le récit à travers la gestion des pictogrammes  et être vigilant sur la tension du récit - par exemple le rapport au temps ( Chloé M)
Toutes les « expériences » de livre doivent servir le projet (Marianne). Être très exigeante avec ce principe pour éviter la dispersion et l'implosion !

samedi 15 novembre 2008

Revenons un peu en arrière…

J'ai relu cet après-midi, le texte qui vous a été remis lors de la séance de présentation de notre atelier de recherche.
Il m'a semblé opportun d'en extraire quelques lignes et de les soumettre à votre réflexion, quelques semaines étant passées et votre travail ayant évolué avec, et c'est inévitable, un risque d'écart trop grand avec la demande initiale.
jl
  • Mise en œuvre du projet et méthodologie :
  • • Définition du domaine d’observation et de recherche parmi les propositions suivantes :
  • - Le corps 
  • - La maison 
  • - L’espace public 
  • - La nature 
  • - Les usages du quotidien (faits et gestes).
  • • Élaboration d’un protocole pour chaque étape du travail : observation, enregistrement, restitution.
  • Mise en forme progressive du projet en s’appuyant sur les relations entre les différentes phases.
  • • Réalisation :
  • Chaque étudiant développera son programme de recherche à l’intérieur d’un livre, traitant du ou des domaines d’observation qu’il aura définis au départ. Chaque livre sera constitué d’un cahier de seize pages. Les partis pris graphiques et plastiques conduiront à des choix d’impression numérique qui pourront aller d’une impression en une couleur à la quadrichromie.
  • Dans un format toujours identique (à définir par le groupe), chaque projet traité donnera lieu à une conception visuelle et matérielle (par exemple choix du papier) adaptée à la démarche de chacun.
  • Le mode de reliure sera à définir collectivement dès les premières productions visuelles du groupe.
  • L’ensemble des livres, rassemblés en un seul volume (ou objet), constituera la dernière étape du projet de l’A.R.C.
  • Fonctionnement de l’atelier :
  • Pendant chaque séance, les enseignantes et les étudiants se retrouveront pour une discussion-évaluation (individuelle ou collective) sur l’avancement de la recherche, fondée sur la présentation du travail sur un blog personnel. 
  • Les recherches théoriques seront conduites par chaque étudiant et rassemblées dans des livrets testant ainsi la réalisation d’ouvrages textuels (mise en page modulaire).
  • L’objectif est de mettre en place une méthode et une écriture personnelles fondées sur une approche et une pratique pertinentes de l’espace du livre au service du projet. 

Reportage

Nous venons de recevoir un mail de confirmation de Vanessa Gonçalves. Elle se rendra bien à la Biennale de Saint Étienne la semaine prochaine.
Elle sera absente à la prochaine séance et nous préparera un reportage sur la manifestation (son point de vue) pour la séance du 28.

Prochaine séance du 21 novembre


Tout d'abord, je souhaite qu' 
Édouard Dupont prépare la prochaine lecture introductive de la séance du 21. J'ai omis de le faire après l'intervention de Chloé qui nous a intrigués.
Le texte lu par Chloé D. (extrait de "Le mystère de la chambre claire, photographie et inconscient" de Serge Tisseron) a ouvert des voies de réflexion intense ; ainsi la question de la connaissance et de la reconnaissance dans la lecture du réel et celle du rapport entre un  réel indivisible et des détails qui s'imposent, doivent nous interpeller dans notre rapport au quotidien.

Récapitulatif des documents à préparer :
1. Je souhaite recevoir au début de la semaine votre fiche expliquant l'état présent de vos recherches. J'en ai déjà reçu un certain nombre.
2. Pour vendredi, préparer ce même document en travaillant sa forme selon la ligne graphique personnelle que vous aurez déterminé et qui sera utilisée pour tous les documents liés à votre travail pour cet arc (nous l'appellerons La Ligne P - voir note du 9 novembre Ligne graphique personnelle). (cf. cours théorique sur la mise en page modulaire approfondi grâce à la bibliographie envoyée hier).
3. Certains d'entre vous ont pu présenter leur première tentative de livre. Faute de temps, je n'ai vu que quelques personnes. Ce premier tome sera daté et archivé. Un deuxième sera préparé pour la prochaine rencontre en fonction des quelques  remarques générales qui ont été faites.
4. Vous devez commencer à rassembler dans un document (sous forme de livre + LigneP) tout votre travail lié à vos lectures (celle des textes donnés par les enseignants depuis le début du mois d'octobre et celle de vos propres investigations) et à vos collectes de références plastiques (en rapport avec votre projet). 

Programme des deux séances à venir :
21 novembre
Lecture d'Édouard D.
"Livraison" des fiches de situation selon La Ligne P
Présentation des livres-projet par petits groupes.
Atelier pour les autres

28 novembre : retour de Sophie !!!
Lecture Cécile Ingarao
Présentation du reportage de Vanessa Gonçalves (+ blog personnel)
Séance "culture générale"
Présentation du livre - recherches théoriques
Présentation-expo (à préparer ensemble) de la première série de livres.

Élodie Flament et Silvia Bächli


Élodie et Charlotte nous avait adressé un compte-rendu de leur visite de l'exposition Les peaux du dessin organisée par le Frac de Picardie à Amiens (voir texte du 3 novembre). 

Élodie nous propose un autre regard sur l'œuvre de Silvia Bächli. Elle a pensé que ce travail pouvait vous intéresser dans le contexte de l'étude du quotidien.

Élodie prépare un blog où elle partagera avec nous son regard sur des œuvres qui ont retenu son attention.


Silvia Bächli, « femme pratique » 

Silvia Bächli dessine quotidiennement, comme un rituel, comme quelque chose qui la rassure. 

Ses dessins sont spontanés, libres, mais il y a toujours un équilibre harmonieux entre les pleins et les déliés. 

Elle observe l’espace qui l’entoure, du très proche au plus lointain. En prenant pour point de départ sa propre vie, elle observe le monde dans ses moindres détails et tente de comprendre le fonctionnement de toutes choses. 

Avec ses dessins, Silvia Bächli se constitue une iconographie : des objets domestiques, des fleurs, des branches, des vêtements, des visages, des yeux, des membres, des corps féminins, des mots, des grilles, des lignes... 

Ses dessins sont des annotations, des souvenirs de sensations ( toucher, goût, odorat ) et des fragments d’une mémoire en construction. 

L’accrochage fait partie du processus de création : elle compose avec ses dessins une sorte de constellation dans l’espace, un ensemble indissociable, comme les mots dans une phrase. Il y a dans l’accrochage de Silvia Bächli une circulation à travers les signes et à travars le temps : entre espace intime et espace exterieur. On s’approprie alors toutes ces choses et on invente notre quotidien. 

« La façon dont je place mes dessins, écrit Silvia Bächli, forme la troisième étape dans le processus de mon travail. D’abord, je produis des dessins chaque jour et je les glisse dans un carton, en évitant de juger s’ils sont bons ou mauvais. La deuxième étape correspond au moment où je jette beaucoup de ces dessins et n’en garde que quelques uns. A la fin, au cours de la troisième étape, et généralement en ayant un lieu spécifique en tête, j’essaie de les disposer en fonction des relations qu’ils peuvent avoir entre eux. Chacun d’entre eux est un son. Chaque tonalité a une intensité, une couleur, une attitude, une extension, une clarté, un poids particulier. Les pauses et les espaces intermédiaires ont exactement la même importance. Chaque dessin dégage un espace qui lui est propre autour de lui - un champ de forces. Un dessin doit trouver sa bonne distance entre deux autres. Ce sont des amis, des relations, des associés, des couples d’amoureux, des jumeaux, des paresseux, des solitaires. Chaque dessin constitue un point de repère dans un réseau de relations. Il n’y a pas de centre dans ce réseau. J’essaie de trouver un équilibre dérangeant dans ces espaces. »

É. F. - 14 novembre 2008 - Orléans

vendredi 14 novembre 2008

Cours du 14 novembre

Informations complémentaires.
Afin de renforcer les notions abordées ce matin, de vous permettre de poursuivre les études ébauchées et de mettre au point les documents demandés ce matin pour la prochaine séance, je vous communique comme convenu une liste de sites et d'ouvrages choisis.

Sites évoqués lors du cours théorique : 
• Un blog de graphistes Designzelganger
• Centre national de l'estampe et de l'art imprimé de Chatou : cneai 
• Festival de l'affiche de Chaumont : pôle édition
• Les notions de voyage et de lecture dans le rapport au texte : texte et hypertexte. Du voyage à l'errance, texte d'Annick Lantenois et Luc d'all'Armellina, deux enseignants de l'école de Valence que nous connaissons et dont apprécions particulièrement les recherches.
• La revue INK
Depuis quelques années, de jeunes graphistes se sont posés la question de la circulation de l'information. Des revues sont nées ; INK bien sûr mais aussi Marie-Louise (maintenant Back Cover ) et des sites ont pris une importance certaine (celui d'Étienne Mineur évidemment)
• La question de la mise en pages modulaire - un des sujets du cours théorique - est aussi posée dans la conception de mise en pages à l'écran. L'étude de certaines propositions est à approfondir.
Tressa Miller , site réalisé par A G.

Bibliographie :
Art Graphique Design de Daniele Baroni, ed. du Chène
Grids Systems de Müller-Brockmann (à ce propos voir dans iTunes, la possibilité de charger les podcasts d'Étapes ; l'épisode consacré à Müller- Brockmann est remarquable) 
Essentiel (base de bibliothèque) : Grids systems de Kimberly Elam, published by Princeton Architectural Press. 
Dans cette ouvrage vous pourrez  trouver l'étude d'une page culte des typographistes : Table of contents spread for The New Urban Landscape, réalisée en 1988 par Drentel Doyle Partners, page 45
April Greiman Réflexions créatives / Aris Janigian Essai philosophique sur le graphisme numérique, Pyramid ed



jeudi 13 novembre 2008

Nouvelles de Mathilde

Mathilde a complété son blog par un article sur son stage au musée royal de Mariemont en Belgique.
Je vous encourage à le consulter au plus tôt.
Demain vendredi, elle nous fera part de son expérience.

dimanche 9 novembre 2008

Séance du 7 novembre

• Lecture d’introduction
Vanessa a lu un texte : La chevelure, une nouvelle de Maupassant
Elle justifie ce choix en rappelant son sujet : quelles traces laissons-nous quand nous quittons un lieu ? À plus forte raison quand la vie nous quitte.
La voix de Vanessa tremblait un peu au début de la lecture, mais peu à peu elle s’empare du texte avec une assurance troublante et semble même trouver du plaisir à cette lecture redoutée.
La semaine prochaine, la séance sera introduite par un texte choisi par Chloé D.

• Distribution de texte :
Texte d’Olivier Cena : « Ceci n’est pas une liste » (chronique de Télérama -1 au 8 nov)
L’auteur nous propose une interrogation sur le rôle du récit dans la perception d’une œuvre. Beaucoup d’étudiants étant tentés par ce travail d’écriture, il s’agira pour tous de travailler sur ce texte.
Cette étude complètera le dossier de recherches théoriques commencé avec l’étude des textes d’Anne Moeglin-Delcroix, et alimenté régulièrement depuis, dossier qui sera examiné le 28 novembre.

Ligne graphique personnelle
Il faut dès maintenant acquérir des réflexes professionnels quant à la communication de sa pensée, de ses recherches.
Nous n'imaginons pas que les travaux théoriques (notes de cours, fiche de lecture, exposé, présentation de projet) soient livrés sans un souci de la forme.
Pour cela, un cours théorique sur la mise en page modulaire est prévu le vendredi 14 novembre. Il permettra aux étudiants d’élaborer une ligne graphique personnelle à travers des principes de mise en pages qui seront utilisés pour tous les documents théoriques produits dans cet arc. Ceci constituera une bonne préparation au travail pour le Mémoire de 5e année.

• Le projet :
Pour la semaine prochaine, chaque étudiant doit préparer une fiche de synthèse présentant son projet.
Contenu de ce document :
Sujet de la recherche (4 lignes maxi)
Protocole des investigations (4 lignes maxi)
 
Premières références visuelles
Premières références théoriques
 
Recherches et productions formelles personnelles
Recherches et productions théoriques personnelles

• Forme des présentations futures : l’espace du livre et les étapes de travail
Dorénavant, afin de se familiariser avec les spécificités de l’espace du livre et d’aborder de nouvelles pratiques, chaque étape de recherches visuelles fera l’objet d’une présentation sous forme de livret-maquette.
Ceci permettra de s’approprier progressivement les codes du livre, en découvrant concrètement sa rhétorique, ses contraintes, ses richesses et sa force de proposition comme objet de lecture.
Ces maquettes présenteront semaine après semaine les recherches les plus récentes et constitueront en fin de semestre une petite bibliothèque.

• Distribution de documents :
- Livre du cdn « et maintenant un livre ».
Marie Darrieussecq y évoque entre autre  Notes de chevet de Shônagon lu la semaine passée.
Conception graphique de M/M.
- Brochure du ministère de la culture
Graphisme en France 2008/2009 « Apprendre et désapprendre ».

• Élodie Flament de 5e année nous adresse cette référence que nous vous encourageons à consulter : notes de travail . Il faudra aussi accepter de vous perdre dans ce blog captivant et sans doute en tirer le meilleur pour vous.