mardi 29 septembre 2009
Nouveau programme…
lundi 29 juin 2009
29 juin 2009, fin d’année pour l’atelier EL/éc
Avec la dernière conférence d’Emmanuel Cyriaque, qui faisait le lien entre les différents dispositifs historiques et prospectifs d’écriture interactive et la recherche actuelle dans le domaine de l’édition numérique et la lecture à l’écran, l’atelier vient de terminer ses travaux pour l’année 2008/2009.
Nous nous sommes aussi quittés avec un projet d’édition qui prend forme et dont la réalisation se profile pour la rentrée ; voici des nouvelles de l’avancement des mises en œuvre.
Pendant les derniers jours de juin, le petit groupe qui a souhaité se consacrer à la mise au point du projet retenu nous a présenté une maquette et nous avons rencontré Alain Bourgogne (IM), pour avis de faisabilité et un devis.
Le livre commence à bien exister et nous sentons clairement maintenant les ajustements qui seront nécessaires.
Nous vous proposons de nous retrouver en septembre pour passer à la dernière étape des réalisations.
Contacts «Récits du visible» : Chloé Dumontaud, Charles Hilbey et Benjamin Melin
À lire : Dick Higgins, Computers for the Arts, Abyss publications, Somervillle, 1970
Et maintenant, bonnes vacances pour chacun en son jardin (intérieur) !
samedi 27 juin 2009
Premier message pour conclure l'année…
mardi 9 juin 2009
mercredi 3 juin 2009
Dessiner, chuter, ployer sous une lourde charge…
samedi 30 mai 2009
Un espace pour une leçon d'humilité…
mardi 12 mai 2009
Après…
dimanche 5 avril 2009
Comment aborder le livre ? Le lire et le faire !
Tout d'abord, nous avons pu rencontrer Alberto Manguel qui, invité par Didier Laroque dans le cadre du cycle de conférences « De la diversité », nous a entretenu de la Lecture.
Il n'est pas question ici de faire de cette communication un compte-rendu qui n'aurait pour effet que de réduire la richesse du propos, mais plutôt de revenir sur quelques questions évoquées par l'essayiste qui, en l'occurence, s'est révélé un conteur captivant.
Se fondant entre autres sur L'Odyssée d'Homère, il nous conduit à interroger notre rapport à la lecture, à considérer le périple de nos lectures successives (de différentes œuvres ou d'une même œuvre) comme une aventure qui nous permet de nous découvrir (toute littérature est divinatoire ; elle nous révèle à nous-même) et même de nous constituer .
Comme Ulysse, toujours aller ailleurs, toujours se dépasser en vivant de nouveaux épisodes de notre aventure personnelle.
En lisant de nouveaux livres, nous construisons une toile qui nous est propre, faite des interactions entre les différentes œuvres…
Que cherche-t-on quand on relit une fois, deux fois, de multiples fois le même livre ?
Essaie-t-on de retrouver l'étonnement, la surprise, l'émotion de la première lecture (mission impossible…) ?
Évoquer ainsi la lecture c'est évidemment par ricochets, penser notre rapport à la création.
Que cherche-t-on en essayant d'atteindre un visuel juste (Ithaque ?) qui tentera de traduire un propos indicible ? Pourquoi remettre en cause cent fois ce qui est réalisé, pour essayer de faire mieux ? Quel est cet éternel recommencement ?
S'agit-il d'un voyage, d'un parcours qui nous permettra de savoir qui nous sommes ?
Quelques jours plus tard, nous recevions Emmanuel Cyriaque dans notre atelier pour sa deuxième conférence.
Si Alberto Manguel nous a entretenu de la lecture et du lecteur, Emmanuel nous a permis d'entrevoir le futur de l'édition.
Après avoir expliqué l'organisation d'une maison d'édition et de ses principaux départements, il a présenté les évolutions que ce secteur connaîtra sans doute dans les prochaines années : dématérialisation du livre, site agrégatif, progiciel de gestion des données.
Bien sûr, la lecture continuera à nous passionner mais son accès, sa mise en forme et par incidence son contenu vont s'en trouver fortement "chambouler" (je ne trouve pas d'autres mots, sans doute est-ce dû à l'état dans lequel nous a laissé Emmanuel).
Pourtant en y repensant , il apparaît passionnant de s'interroger sur ces changements et de s'imaginer comme Ulysse résistant aux Sirènes et heureux d'avoir vécu des aventures inattendues, d'atteindre Ithaque, transformé et pourtant le même.
jeudi 2 avril 2009
Aller à Oulan Bator !
Longtemps, j'ai appelé ce lieu « Oulan Bator » car c'est ainsi que l'avaient nommé quelques artistes dont c'était le lieu de travail pendant les années 70.
En semaine sur RDV
Direction artistique : Valérie Leray
mardi 31 mars 2009
mardi 24 mars 2009
« L'artiste et son catalogue »
Le samedi 21 mars, nous étions invitées à un débat entre quelques membres du jury :
- Elisabeth Couturier, critique d’art et auteur,
- Olivier Gabet, conservateur chargé des arts décoratifs et du design Agence France Museum Louvre Abou Dabi
- Anne Moeglin-Delcroix, professeur de philosophie de l’art à l’Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne
- Julie Rouart, directrice de collection Art moderne et contemporain aux éditions Flammarion
- Mijo Thomas, directrice des éditions Macula,
Étaient également autour de la table : Nicolas Hoffmann (Les designers anonymes), graphiste spécialiste de la conception de catalogue et la lauréate.
Parmi les divers sujets abordés quelques-uns ont retenu notre attention.
Après que la modératrice ait abordé la question des différents types de catalogue, aidée en cela par Anne Moeglin-Delcroix (le catalogue d'artiste) et Julie Rouart (la monographie), la directrice de collection de Flammarion a évoqué le prochain ouvrage sur lequel elle doit travailler : une monographie de Christian Boltanski à l'occasion de l' exposition Monumenta 2009 au Grand Palais.
La mise en œuvre de cet ouvrage sera assurée par le duo M/M.
Julie Rouart a posé la question de la place de l'artiste, du ou des graphistes, les complémentarités mais aussi les conflits éventuels. Quelle place doit prendre le graphiste ? Quel dialogue doit-il instaurer avec l'artiste pour comprendre et mettre en scène son œuvre au sein du catalogue ?
Anne Laure Sacriste fait part de son expérience et dit que l'artiste gagne à « lacher un peu » pour accepter la surprise et la redécouverte de son travail que lui propose le graphiste avec lequel elle fait un bout de chemin. Pour elle, la conception d'un catalogue est du même ordre que la conception d'une exposition dans un nouvel espace, celui du livre.
Nicolas Hoffmann se considère comme un artisan au service de l'artiste. S'appuyant sur une très bonne connaissance des contraintes de l'impression, il veut rester en retrait et servir l'œuvre présentée dans tout catalogue.
En quelques mots, Anne Mœglin-Delcroix explique comment dès les années 60, des artistes se sont interrogés sur de nouvelles formes possibles du catalogue.
Elle cite entre autres : Yves Klein ( Yves Peinture ), Warhol, Broodthaers…
Elle évoque aussi les démarches de quelques artistes contemporains : Alberola, Guilleminot…
Olivier Gabet attire l'attention du public le manque d'intérêt de certains catalogues tant sur la forme que sur le contenu. Ne faudrait-il pas avoir plus d'exigence sur la pertinence de certaines publications ?
Ensuite Mijo Thomas aborde les questions de budget, de subventions, de diffusion.
Les échanges se terminent par un hommage aux petits éditeurs et diffuseurs. Le comptoir des indépendants est cité à plusieurs reprises.
De belles rencontres.
Cette matinée fut un moment privilégié de rencontres : des noms croisés lors de lecture s'incarnent, des conversations s'engagent et des projets se construisent.
Françoise Woimant :
Conservatrice chargée des collections contemporaines de la BNF, elle fut, pendant les années 60 à l'origine , de la collection de livres d'artistes de cette institution. Marie-Cécile Miessner nous a parlé de son initiative lors de notre rencontre du 4 mars et Anne Mœglin-Delcroix y fait allusion dans de nombreux textes puisque c'est la première personne avec laquelle elle travailla sur ce domaine dont elle devint la spécialiste.
Lefèvre Jean Claude et Hubert Renard
Nous croisons souvent le nom de ces deux artistes. (voir article du 24 février pour H. R. et le lien vers Incertain-sens pour L.J-C.).
Nous avons pu les rencontrer et imaginer des interventions futures dans notre atelier.
Une monographie de H. R. vient de paraître ; elle est publiée par le Centre des livres d'artistes de Saint-Yriex-la-Perche et Burozoïque. Elle est préfacée par Anne Mœglin-Delcroix : Le monde possible d'Hubert Renard (nous en reparlerons).
mercredi 18 mars 2009
« Lecture de demain », au Salon du Livre 2009
vendredi 13 mars 2009
La journée du livre / 4 mars 2009 / suite.
Librairie La Hune
Galerie Anatome
Pavillon Carré de Baudoin
Certains d'entre vous en ont rendu compte dans leur blog. Vous y reporter !
jeudi 12 mars 2009
Découverte du Fonds des Livres d'artistes de la BNF
LA COLLECTION DE LIVRES D’ARTISTES AU DÉPARTEMENT DES ESTAMPES ET DE LA PHOTOGRAPHIE
DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE
Dès l’origine, le principe de la localisation de la collection au département des Estampes et de la Photographie s’est imposé : le livre d’artiste a pour auteur un artiste plasticien dont il est une œuvre multipliée au même titre qu’une estampe ou une photographie. Ainsi le département des Estampes est-il le seul lieu où les artistes comme Jean Le Gac, Claude Closky, Dieter Roth, Sol LeWitt, Christian Boltanski ou Jean-Michel Alberola sont simultanément représentés par leurs estampes et par leurs livres. Les artistes ont conscience par leurs publications d’appartenir au monde du livre et des bibliothèques, même s’ils sont plus familiers des galeries et des musées.
1969 : cette date atteste l’antériorité de la collection. La plupart des collections constituées au Museum of Modern Art et à la New York Public Library, à la Tate Gallery et au Victoria and Albert Museum à Londres, au Neues Museum Weserburg à Brême, au Cabinet de estampes du Musée d’art et d’histoire à Genève, à la Bibliothèque Kandinsky, centre Georges Pompidou, ... l’ont été après cette date, voire tout récemment au Museu Serralves à Porto.
Dès la fin des années 60 en effet, alors que ce genre spécifique naissait aux Etats-Unis et en Europe au sein des mouvements d’avant-garde (art conceptuel, fluxus), Françoise Woimant, conservateur chargée des collections contemporaines, a su repérer ces publications modestes dans les foires d’art contemporain (Düsseldorf, Bâle) et à Paris dans les galeries Bama, Sonnabend, Yvon Lambert ou Durand-Dessert.
Les éditeurs français étaient rares, le dépôt légal inefficace car ces ouvrages échappent à la veille bibliographique, au contrôle normal des publications commerciales.
Une grande majorité de livres étaient éditée à l’étranger et la plupart des artistes français publiés hors de France. La collection s’est donc constituée principalement par acquisition, à des prix très modiques à l’époque. C’est le contact entretenu avec les artistes français Boltanski, Chopin, Buren, Gette, Le Gac, ... comme avec les artistes étrangers Nannucci, Finlay, ... qu’ont été obtenues des donations importantes.
Avec plus de 4000 pièces, le fonds de livres d’artistes du département des Estampes est la collection de référence en France, riche du plus grand nombre des « livres historiques » des années 60 et 70. Elle est très représentative des productions nord-américaine, allemande, anglaise et italienne. L’ampleur de cette collection était déployée galerie Mansart lors de l’exposition Livres d’artistes : l’invention d’un genre 1960-1980, en 1997. Par dépôt légal, dons et acquisitions la collection s’accroît chaque année de 200 à 300 titres. Un compte-rendu annuel paraît dans les Nouvelles de l’estampe, donnant la liste des artistes entrés dans l’année, informant le public, professionnels et amateurs, de l’actualité de la collection.
La collection est consultable dans la salle de lecture du département des Estampes du lundi au samedi de 9 à 18 heures. Elle est cataloguée, en grande partie, dans le catalogue général BN-OPALE PLUS, interrogeable sur Internet.
Marie-Cécile Miessner
4 mars 2009