REPRISE…

Il n'y aura pas cette semaine de chronique relatant les temps forts de l'atelier de vendredi.

Pour combler cette lacune, j'ai demandé à Mathilde de préparer un petit texte pour présenter sa lecture, vous le trouverez sur son blog dans les jours qui viennent.

Pour le reste, les entretiens avec Sophie ont fait apparaître de belles avancées qu'il faudra encore optimiser durant la dernière semaine.
Une règle d'or : ne jamais baisser la garde dans les derniers jours de conception, c'est souvent à ce moment-là que, par lassitude, on abandonne sa vigilance et l'on commet des contresens et des facilités d'écriture qui décrédibilisent toutes les recherches des mois passés. Donc ténacité et rigueur !

Avant de passer à la présentation de la conférence de vendredi prochain, je souhaiterais vous faire part d'une expérience, de celles que j'aime vous conter quand l'occasion se présente.

Depuis longtemps, je projetais de relire un texte que j'avais lu à la fin des années 70 et la semaine passée, disposant d'un peu de temps, j'ai eu l'opportunité de le faire.

En parlant avec vous, étudiants des années 2000, je me suis souvent posé la question de votre réception de l'œuvre de Roland Barthes. Pour les artistes et les intellectuels de ma génération, cet auteur a été et reste extrêmement important. Ses textes nous ont conduit à renforcer nos exigences quant à l'acuité de notre regard sur le monde, le quotidien et particulièrement sur les images et à interroger notre rapport au sens des signes.

J'ai donc ressorti de la bibliothèque « Fragments du discours amoureux » et avec délice, je me suis replongée dans ces lignes, profitant à la fois du sens du texte et des souvenirs qui affleuraient, me remémorant des épisodes de la lointaine époque de ma première lecture ("l'arrière-pays" dirait Yves Bonnefoy).
Le lendemain je reçois la dernière livraison du Magazine Littéraire (voir p.91 ill. de Chloé Poizat) avec un dossier conséquent et passionnant sur ………… Roland Barthes.

Trouver des extraits de ses « Carnets de voyage en Chine » (en compagnie entre autres de Philippe Sollers), découvrir les fiches de son « Journal de deuil » qui donne un éclairage complémentaire sur la lecture de « La chambre claire » m'ont donné envie de me plonger dans ces deux ouvrages qui paraîtront le mois prochain.
Quelques jours plus tard, un ami me fait porter un dvd : « Le point sur Robert » de Fabrice Luchini, film de son spectacle dont le principe est bien connu. Lire, élaborer des digressions et découvrir avec une légèreté apparente de grands textes de notre littérature. Or le personnage le plus présent dans ce monologue hilarant est : R/B.

Stop ! Il est temps de clore et de toute façon, c'est la fin de l'histoire.

EMMANUEL CYRIAQUE

Emmanuel Cyriaque est notre invité au second semestre, il vient nous rencontrer vendredi pour sa première intervention, il y sera question de l’édition. Emmanuel a titré ce cours : le paysage éditorial en France. Dans une 2e partie, il sera question de technique d'impression.Une série de quatre interventions sont programmées durant le deuxième semestre. Nous en parlerons ultérieurement.

Qui est Emmanuel Cyriaque ?

Juin 2007

Présentation très succincte qu'il complétera vendredi :

Directeur des Éditions HYX, il est très impliqué dans les domaines de recherches qui concernent le futur de l'écrit : nouvelles formes d'écriture, nouvelles formes de lecture ? Il intervient au sein de l'Atelier de recherche « Livre, édition et création » pour la troisième année consécutive.